Régates

Par Céline (Les Copains à Bord) :

"Départ de la course prévue à 10h mais peu de vent. La baie est un vrai lac finalement le départ aura lieu à 11h35 avec une brise de 4-5noeuds. Durant cette petite attente on a été voir le bateau de Dominique et Légende avec Raphael, notre bateau étant plus petit notre départ n'était pas dans la même zone de la ligne. On a également croisé Pinacolada en sortant du chenal.
 

Durant la course, on voit un classement complètement étrange ou des petits passent en tête, des machines de course restent en retrait. On croise même un trimaran de course collé à la bouée d'entrée du chenal de la Teignouse. Sur plusieurs bords on aperçoit Légende de Promovoile. Et après avoir bataillé contre ce temps de demoiselles, le vent se lève un peu à la sortie du chenal de la Teignouse et on commence à apercevoir la ligne. Le parcours est réduit, le tour ne se fera pas, l'arrivée se trouve à la pointe des Poulains.
Nous voilà proche de l'arrivée, devant nous le bateau de Dom et derrière Légende avec qui on va batailler entre plusieurs virements et nous sommes arrivés en même temps sur la ligne ! Au moment de repartir vers la Trinité nous avons tous sortis nos spi et nous sommes retournés tranquillement au port où nous avons retrouvé l'équipage de Légende mais aussi un bout de l'équipe de Pinacolada autour du Ti Punch offert à l’arrivée.

Par Dominique (Club Nautique de Rosny) :

Voici un petit résumé de notre séjour à La Trinité, combinant restos, entrainement le vendredi et tour de Belle-Ile (enfin presque) sur Pinacolada le samedi 4 mai 2013.
Arrivée de l’équipage le jeudi après-midi et du skipper avec les croissants le vendredi par un beau matin de printemps. Ensuite passage incontournable d’Alex par la chaine d’inscription. Les formalités étant bouclées vers 13h, après un rapide repas froid, nous partîmes reconnaître l’état de notre terrain de jeu et prendre le pouls de notre bateau. Temps frais mais agréable et vent de 15 nœuds d’Ouest nous permettent de tester nos aptitudes à conduire notre bateau vers la victoire. Le moral est d’acier. Nous tirons un bord, vent de travers vers Béniguet, ensuite remonter au près jusqu’à Quiberon et ensuite mettre le spi pour le retour vers La Trinité en fin d’après-midi. Tout se passe bien, l’équipage a appris à se connaitre et à travailler ensemble. Le soir, nous avons le plaisir de rencontrer Alain sur le port et nous allons dire bonjour au Légende et à nos petits camarades. La météo pour le lendemain est favorable à une belle journée de régate. Le coucher est un peu tardif.
Après un lever très matinal, nous scrutons le ciel, le soleil et la mer ainsi que nos concurrents. Tout semble OK. Le départ du ponton est à 8h pour un départ à 10h. Tout baigne. Nous avons tout passé en revue sauf une chose : LE VENT
En sortant du port, mer d’huile et vent nul. Nous nous disons qu’il n’est que 6 heures au soleil, et que donc nous avons l’espoir que le vent daigne se lever. Le paysage est extraordinaire, devant nos yeux émerveillés, la mer est couverte de bateaux. Le vent, fatigué je pense, ne se décide pas à se lever, 8h30, 9h, 9h30 toujours rien, 10h en principe devrait se donner le départ mais pas un souffle d’air. Les blagues commencent à se propager par VHF. 10h30, 11h. A 11h15 quelques nuages apparaissent donnant un petit souffle d’espoir 4 à 5 nœuds de sud-ouest aux 476 équipages. Le comité de course décide de donner le départ à 11h35. Nous sommes au milieu de la flotte entre les gros multicoques à tribord de la ligne et les gros monocoques à babord de la ligne. Devant la densité de bateaux, nous faisons en sorte de ne pas nous coller aux autres et d’avoir du vent frais et clair. Nous nous dirigeons bon an mal an à 2 nœuds.
A l’approche de la Teignouse, le vent se remet à jouer les filles de l’air, tombant à… 1 nœud par moments, et on assiste alors à un regroupement général. Nous évitons de nous retrouver dans le paquet près de la Teignouse et prenons une option payante en tirant à l’opposé du phare ce qui nous permettra de gagner pas mal de places.
Les bateaux finissent par repartir en même temps qu’un souffle salvateur qui les emmène vers les Poulains, où la direction de course décide de fixer la ligne d’arrivée, consciente de l’impossibilité pour toutes les unités de boucler les 44 milles du parcours dans les délais. Finalement réduit à 15 milles, le premier multicoque termine en 3h50’35’’ Du côté des monocoques, le premier termine en 4h16’23’’. Après une belle bataille, croisement de bateaux au vent et sous le vent, priorité etc.. nous passons la ligne à 17h25 dans un paquet de bateaux et notamment de 4 ou 5 bateaux 31.7. Quelle bagarre !!! Nous virons la bouée et rentrons vers La Trinité le cœur léger ; Nous envoyons le spi, la mer est multicolore et la vitesse est d’environ 7 nœuds car le vent s’est mis à se lever. L’arrivée au port se fait à 20h30. La régate est terminée.